Nous nous enfonçons dans les Marlborough Sounds en voiture. Ça tourne énormément, mais c’est vraiment beau. Mais ça tourne quand même énormément. Donc pour nous reposer des virages, nous décidons ensuite de faire une bonne balade pour rejoindre le plus haut sommet du coin et bénéficier d’un point de vue que l’on imagine grandiose. Il y a 1h45 de montée constante. Ça n’inquiète personne : nous sommes tous convaincus qu’Isia ne voudra pas aller en haut et qu’il faudra redescendre au bout de 30 minutes grand max.
Raté : elle fait toute la montée sans aucun souci, sans râler à aucun moment et à un relativement bon rythme si l’on prend en compte le temps perdu à ramasser des cailloux, à les jeter le plus loin possible, à marcher sur les rebords et à attraper et comparer toutes les branches mortes.
Nous sommes quand même super fiers. Et elle encore plus.
Et la vue est effectivement grandiose.

Le soir nous donne une nouvelle occasion d’être fiers d’elle : nous partons à la tombée de la nuit pour voir des vers luisants à quelques centaines de mètres de notre camping, en devant traverser un champ de vaches. Elle a eu moins peur du noir et des vaches que sa mère.