Se diriger vers la Nouvelle-Calédonie, c'est aussi retrouver la langue française. Isia saute sur l'occasion et sur Thimothée, un garçon français d'à peine quelques mois de plus qu'elle. Elle sympathise avec lui au passage de sécurité et nous lui disons de ne pas trop s'enflammer puisqu'il ne prend sûrement pas le même avion que nous. Ah si en fait, lui et ses parents sont de Nouméa. Ils jouent ensemble dans le hall d'attente, trépignent d'impatience sur leur siège pendant le décollage, rejouent ensemble dans l'avion puis retrépignent à l'atterrissage. En le revoyant aux bagages, nous disons à Isia d'aller dire au revoir à Thimothée qu'on ne reverra sans doute jamais. Ah si en fait, ils prennent le même taxi que nous jusqu'en ville. On aura une belle histoire à raconter le jour de leur mariage.

Quand nous arrivons dans notre airbnb, il est tard et le frigo est vide. L'excuse est parfaite pour aller au resto. Evidemment, comme partout ailleurs dans le monde, il y a des Bretons. Nous mangeons donc des crêpes.

Nous finissons la journée à la plage, à 50 mètres de notre appartement. Le séjour s'annonce bien.