Ca y est, nous le payons.
Notre matinée cauchemardesque se déroule en plusieurs étapes :
- Eliott se lève encore très tôt. Nous y sommes habitués maintenant, mais ça commence quand même à piquer ses réveils à 5h depuis 1 mois.
- Isia nous achève direct avec une bonne crise comme elle les aime. 1h d'horreur.
- Nous avions décidé de démarrer notre tour de l'île par une dernière course et la recherche d'une nouvelle valise. Evidemment, sans succès.
- Isia nous enchaîne et répète inlassablement qu'elle n'aime pas la voiture.
- Il est 12h30 et nous n'avons toujours pas atteint notre première étape, la plage.
- Pour diminuer le risque de noyer un enfant, nous décidons sagement d'aller d'abord manger.
- Nous arrivons à la plage. Il se met à pleuvoir.
Paradoxalement, ça nous rassure. Nous ne devrions pas pouvoir tomber plus bas. L'aprèm ne pourra être que mieux.

Effectivement, ça va mieux. La baignade nous fait beaucoup de bien puis les enfants font la sieste dans la voiture, ça aide. Et nous faisons deux arrêts particulièrement sympas, d'abord devant des grottes remplies d'eau douce puis tout en haut de Tahiti-Iti pour un point de vue avec le coucher de soleil.
Par contre, c'est le coucher de soleil et nous sommes tout au sud de l'île. Il nous reste toute la remontée par l'est à faire. Dans le noir donc. On en profite peu. Surtout qu'Isia se remet à râler en permanence qu'elle n'aime pas la voiture. Au moment où Eliott se met à hurler à son tour, nous décidons de nous arrêter à la première lumière.
Coup de bol, nous tombons sur un stade municipal illuminé pour des répétitions de danses traditionnelles. Moment aussi imprévu que sympa. Ca nous sauve la fin de journée.