Nous sommes à Mérida depuis la veille. A priori, ça ne devrait pas être notre ville préférée du séjour. Il y a beaucoup trop de monde et pas assez de rues avec du charme. Le centre ville (zocalo) pourrait être sympa s'il n'était pas accaparé par des prêcheurs, enceinte à fond, qui parlent surtout pour eux-mêmes. Qui hurlent serait plus juste d'ailleurs. Comparé au zocalo de Oaxaca, qui se peuple de musiciens, danseurs et badauds en début de soirée, c'est un peu moins festif...


Et puis il fait une chaleur de dingue. La météo nous annonce 40°C. Et 53°C ressentis ! Ils exagèrent un peu tout de même, nous aurions plutôt dit 50-51°C ressentis. Non mais sans déc, c'est un truc de malade : il fait exactement aussi chaud que quand vous passez derrière le pot d'échappement d'un bus qui démarre. Mais en permanence. Et quelle que soit l'heure de la journée.


Autant dire que l'essentiel de notre après-midi se passe dans la piscine de l'hôtel. Isia en profite pour faire de gros progrès sans ses bouées. Instinct de survie on imagine parce que dernièrement, ce n'est pas l'envie qui nous a manqué de la noyer pendant toutes ses crises.


Sinon, on a visité une maison typique des gros riches de l'époque de l'âge d'or de Merida. Sympa mais pas hyper dépaysant : ils ont tout meublé avec du vieux mobilier français.