Aujourd’hui, c’est une journée cascades.
Ça aurait dû être une journée tranquille, à prendre notre temps au bord de l’eau. Mais chacune de nos sorties a du se faire full speed à cause de ce qui s’avère être la spécialité du coin : les « sandflies ». Dans la belle langue de Molière, ça se traduit approximativement par « putain de saleté de bestiole qui pique sa race ».

En gros, c’est comme des moustiques, mais elles ne font pas de bruit, attaquent à 30 à la fois et font des piqures qui grattent au moins pendant 4 jours.
Nous avions eu une première attaque en règle vers Milford Sound et la main de Guillaume avait triplé de volume sous l’effet de seulement 3 piqures. Mais là, nous sommes passés au niveau supérieur et c’est une guerre permanente.

Hier soir par exemple, notre van était littéralement entouré de ces saletés de sandflies et on peut vous assurer que dans ces conditions, chaque décision de sortie est longuement pesée et sous-pesée.
- Suis-je obligé d’aller chercher de l’eau dans le coffre pour remplir les biberons d’Eliott ? Est-ce qu’il ne serait pas bon pour lui de faire une journée de jeûne demain ?
- Est-ce qu’il faut vraiment emmener Isia faire pipi aux toilettes ? Ne serait-il pas plus simple de changer ses draps demain matin ?
- D’ailleurs, doit-on vraiment aller jusqu’aux toilettes quand on a un lavabo juste ici ?